Promenade dangereuse, mais c'est coutume ici [Ellirya]

De retour, cher habitat !

La poisse... j'aurais jamais pensé être capable d'autant apprécier le contact avec la nature. Quand on voit ce qui se passait aux côtés des autres espèces humanoïdes, je préférais encore la traque et m'introduire dans la chaîne alimentaire de cet écosystème impardonnable que de finir comme esclave pour des sales types, ou pire, comme bête de foire. Dans un cas comme dans l'autre, c'était hors de question. Il me restait qu'à vivre ici, pour l'éternité ?

C'était démoralisant mais c'était la seule issue possible à ma survie, qui serait ici ou ailleurs tout le temps remise en jeu à cause de ma nature. Je préférais encore être ici, les animaux étaient moins dangereux que les autres races... et l'adrénaline que me procurait la chasse était nettement préférable à celle qui m'était infligée quand je m'étais retrouvé plusieurs fois traqué par ces autochtones timbrés.

Maintenant, il fallait impérativement que je m'ouvre, que je parvienne à m'introduire à mon environnement, à l'apprécier, le respecter, communiquer et vivre avec lui. La vache... ça ressemblait à un discours écolo. Je m'étonnais moi-même d'être capable de déballer des trucs pareils. Ca devait être moi, ma nature tout simplement. Je poussa un soupire en en m'aidant de ma lance que j'avais moi-même fabriqué la veille, je progressais dans les herbes hautes, les buissons broussailleux et les autres plantes étranges qu'il me faudrait connaître, en apprenant leurs vertus et tout ce qui va avec. Si je voulais survivre, il faudrait apprivoiser ce monde complètement, m'imprégner de ses connaissances, vivre en symbiose, devenir un chasseur... Peut-être même qu'un jour, je deviendrais le Roi de la Forêt, ou quelque chose du genre ? J'en avais la gueule de toute façon, pas vrai ?
Enfin, si j'arrivais à survivre d'ici là... ce milieu était tellement dangereux, et encore je n'avais vraiment rien vu. C'est ce que je me disais avant de m'endormir en haut de ces arbres gigantesques, avec la frousse bleue (on se moque pas) de me retrouver face à face avec une créature féroce ou inconnue. Ou tiens, encore pire, me faire chopper par un reptile volant ou une connerie comme ça et de me réveiller dans son nid à servir d'amuse-gueule pour sa portée d'affreux. Rien que d'y penser, j'en avais des frissons dans le dens.


Mais fini de rêvasser. Ici, c'était mon terrain de chasse, et j'étais susceptible d'être aussi bien le traqueur que le traqué, je ne l'avais que trop bien compris en quelques mois d'existence. Attentif, en position de combat, j'écoutais le moindre bruit suspect, craquement de branche et je guettais d'un oeil vif les environs. Je voyais loin, j'entendais loin, je me transformais en prédateur... sauf que là, mon odorat venait de détecter une présence vraiment étrange, pas loin d'ici ! Surpris, je me tournais vers la source et je décidais alors de me réfugier sur une branche pour pouvoir observer. Avec l'agilité d'un vrai fauve, je m'exécuta...

Aujourd'hui l'air était doux et calme. Mon maître devait l'être aussi, une balade dans La Forêt de Vertecime était une bonne idée. J'enfiler une douce robe légère blanche accompagné de petit soulier et je descendit. Je prévenu ma Chef supérieur, celle qui gardé les esclave du dormeur. J'arrivais alors devant la forêt. Celle-ci était vaste, assez grande pour ce perdre mais je resterai sur les côtés. Je m'engouffra alors dans les hautes herbes qui ornée l'entré de la forêt. Des arbres s'y élevé, tout plus magnifique les uns que les autres. Je progressais dans les herbes hautes, les buissons broussailleux et les autres plantes étranges qui s'accrocha à ma robe. Puis j'entendis des bruits et j'avais la mauvaise impression qu'on me fixais. Chose que je n'aimais pas vraiment. Je me retourna mais personne... Je courra pour échappé au regard mais il avait l'air de me suivre. Je me rappelé alors la voix de ma chef :"Ne va surtout pas plus loin que les rebord de la forêt ou tu risque de te perdre." Et la à ma grande surprise ou peur comme vous voulez, je me mise a hurler en voyant un "homme"? Bleu, de grandes oreilles comme moi, il ressembler a un Elfe mais il était plus grand, et de couleur bleu. Ma voix tremblait.

• ELLIRYA: -Qu... Qui es.. Qui est-tu?

Il n'avait pas l'air méchant mais je devais me méfié car comme me l'avait dit mon maître "N'importe qui peut être prit dans le Rêve, Ellirya. De la pire des ordures à la plus innocente des jeunes femmes. Il suffit de pouvoir rêver, c'est aussi simple que cela. Je n'ai pas fais en sorte que tu atterrisse ici." Mon bâton en avant pour me protégée, j'étais prête a utilisé mes pouvoirs contre lui.

Ma proie repérée, je l'observa de loin avec beaucoup d'attention.
Mes sens m'indiquaient qu'il s'agissait d'une femelle humanoïde, qui avait un parfum fort et délicat à la fois. Je me laissa enivré par les effluves olfactives de l'inconnue, la suivant du regard. A quelques mètres au dessus d'elle, je sentais la peur en elle car elle avait conscience de ma présence mais ne m'avait pas encore vu. C'était mieux qu'elle ne me voit jamais... Alors qu'elle fuyait, je ne pus m'empêcher de la poursuivre en sautant vivement d'arbres en arbres, branches après branches pour ne pas la perdre de vue.

C'est justement mon empressement qui trahit ma position et me révéla à elle. Quand je m'arrêta dans mon élan, ce fut pour croiser ses yeux. Le contact était établi et, dans l'obscurité, mes pupilles qui luisaient d'un jaune brillant croisèrent les siens sans s'en détacher. Je la voyais tétanisée, qui m'observait, qui analysait le monstre que j'étais. J'identifiais sa voix hésitante, teintée d'une crainte perceptible et emportée par les vents malins de la forêt. Qui étais-je ? La question était plutôt, qui était-elle et pourquoi venait-elle ici ? Je remarqua qu'elle était armée d'un bâton, rien de bien menaçant comparé aux crocs et aux griffes acérées des bêtes affamées que j'avais affronté dernièrement, en témoignent mes quelques cicatrices.
Je décida de m'approcher, après avoir observé d'un coup d'oeil instinctif le terrain, je passa à l'action sans crier gare. En deux-trois sauts, j'arrivais derrière cette intrus, utilisant ma rapidité de félin pour apparaître insaisissable. Désormais, je demeurais immobile, dans son dos, la pointe aiguisée de ma lancée tournée vers le bas de ses reins, prête à la transpercer. Ma voix autoritaire s'éleva le long de sa nuque alors que je la tenais en respect.


 " Qui es-tu, Toi ? Tu es venue me chercher pour me capturer, c'est ça ?! "


Loin d'être dupe, j'étais surtout très méfiant. Vous seriez pareils si vous étiez vous aussi contraints de vivre comme un animal et d'être considéré comme tel. Attendant une réponse de sa part, je ne relâchais pas ma position, attentif au moindre de ses gestes suspects. Je n'aurais aucuns scrupules à la mettre hors d'état de nuire, je craignais trop de perdre ma vie pour ça.

Il était derrière moi, je sentit quelque chose en bas de mes reins, quelque chose de pointue. Sa voix autoritaire s'éleva le long de ma nuque, son souffle paraissé fruité, une odeur suave qui me fit frisonné " Qui es-tu, Toi ? Tu es venue me chercher pour me capturer, c'est ça ?! " Je n'osé par bouger, pourquoi il était la lui? Ma chef m'avait pas dit qu'il y avait d'autre "Elfe" ici. Ma voix tremblé toujours, comme mon corps d'ailleurs.

• ELLIRYA: -Je.. Je m'appelle Ell.. Ellirya et ... Non... Je ne savais même pas.. Que.. Tu était ici...

Et vlam, je me mise a pleuré, enfin des larmes tombé mais je resté silencieuse. Pourquoi? Bah si je me met a pleuré il va croire que je fait sa pour qu'il me prenne en pitié. J'osa me retourné, ma voix s'arrêta de tremblé, je le regarda dans les yeux.

• ELLIRYA: -Tu voit... Je ne te ferai pas de mal et si je voulais te capturé comme tu dit, je serai pas venu seule non? Ensuite tu peu abaisser sa? JE tient à avoir des enfants... N'aie pas peur de moi, je sais que tu ne me fera pas de mal et moi non plus. En plus tu me ressemble un peu.

Je souriais a cette remarque. Il avait les mêmes oreilles, les yeux bien qu'elle soit d'une autre couleur. Son corps avait peut-être une autre couleur de peau mais elle était semblable à la mienne.

Je la voyais frissonner, comme si elle était frappée par un vent glacial. Enfin, j'entendis sa voix tremblante me répondre de façon entrecoupée. Elle finit par me dire son nom, que je venais de retenir dans un coin de ma tête. Ellirya. Drôle de prénom, mais je trouvais que ça sonnait bien. Sans baisser mon arme, je l'écoutais jusqu'à ce qu'une odeur salée me parvienne et que je ne la voie prise de petits hoquets étranges. Lorsqu'elle fit volte-face, j'eus un mouvement de recul puis un autre en voyant que de l'eau coulait de ses yeux. C'était étrange ! Ca venait de là, cette odeur salée ?

Intrigué, je me pencha légèrement en avant pour observer le phénomène, curieux d'en connaître le sens. Peut-être l'expression d'une peur profonde ? Ensuite elle reprit la parole, sa voix s'était un peu calmée mais conservait tout de même une sorte de crainte au fond. J'écoutais ses arguments et ses explications, peu convaincu et toujours méfiant. J'avais beau comprendre la plupart de ses paroles, elle demeurait étrangère et fonctionnait différemment de moi. Elle ne représentait pas de menace directe, je l'aurais senti autrement, cependant je préférais rester prudent, on ne sait jamais.


Je finis par baisser mon arme, la pointe de ma lance quittant finalement le bas de son dos. Je gardais volontairement mes distances, repensant à ce qu'elle avait dit en dernier. On se ressemblait ? J'avais beau l'observer elle était différente de moi. Elle avait bien des oreilles pointues et une couleur de peau colorée... mais j'étais tout sauf un Elfe. Dans la Cité des Illusions, j'en avais vu quelques uns et on ne les traitaient jamais comme moi je l'avais été. Pourtant, voir quelqu'un qui avait des similitudes avec moi me réjouissait un petit peu, sans pleinement me satisfaire. La dévisageant, beaucoup plus grand qu'elle par ailleurs, je me posais plusieurs questions à son sujet.


" Si tu n'es pas venue pour moi, pourquoi es-tu venue seule dans un endroit aussi dangereux ? "

Alors que je me retourna vers lui, il recula. Pourquoi? Surement le faite de me voir pleuré? Intrigué, il se pencha légèrement en avant pour observer mes larmes. Il finis par baisser son arme, la pointe de ma lance quittant finalement le bas de mon dos. " Si tu n'es pas venue pour moi, pourquoi es-tu venue seule dans un endroit aussi dangereux ? " Dangereux? Si il ne m'avais pas poursuivit, je serai resté au abord et je ne serai pas là face à lui tremblante de peur. Hey mais il ne m'a toujours pas dit son nom, je le fixais dans ses yeu jaunes

ELLYRIA: -Mais dit moi, tu ne m'a toujours pas dit comment tu te nomme. Ensuite, il n'y a pas de créature dangereuse pour une Elfe, tueuse d'homme ou pas, tout respecte les Elfe, sa tu n'a pas du le savoir hein? Notre Aura dégage quelque chose de positif, tu l'a sentit n'est-ce pas? Je suis venue ici pour me détendre, je ne pensé par être attaqué...

Je souriais alors a l'homme? Oui car pour moi, il n'était pas une bête mais bel et bien un homme.

Je ne la quittais pas des yeux, réfléchissant toujours en la regardant. Il est vrai qu'il y avait un air de famille entre elle et moi mais c'était à peine perceptible. Cette Ellyria semblait reprendre son calme et possession de ses moyens depuis que je ne la menaçais plus, d'ailleurs elle se remit à parler sans que je ne parvienne cependant à mieux comprendre ce qu'elle essayait de me dire. En plissant les yeux, je la dévisageais un peu plus précisément, avant de me présenter brièvement. Je n'avais pas de réelle identité de toute façon, les présentations seraient courtes.


" Merry... c'est moi. "


D'un signe de tête, je me tourna légèrement, surtout pour observer les alentours. Ce n'était pas un endroit sûr, les prédateurs rôdaient par dizaine et c'était bientôt l'heure de chasser pour les plus gros prédateurs que j'avais croisé. Ce serait aussi ma seule chance d'obtenir un repas pour ce soir. Conscient de ce que représentait ce moment, je décidais de partir chercher mon dîner, cependant la présence de l'Elfe me rappela à l'ordre. Elle était seule et perdue, et ne survivrait pas une seule seconde si je ne lui portais pas secours. Plutôt que de m'en aller, je la fixa à quelques mètres de distance et tendit mon bras pour l'inciter à me suivre.
Il fallait absolument qu'elle quitte l'endroit où au pire, qu'elle reste à la lisière de la forêt, là où c'était le plus sûr. Je ne pouvais pas me résoudre à la laisser là en proie aux carnassiers qui traînaient tout le temps dans les parages. Je ne ressemblais pas à un humain mais je ne restais pas moins doué d'une conscience...


" Suis-moi, il faut que tu sortes d'ici... "